Je voulais juste faire des bilans. Aujourd’hui je fais des vidéos, des carrousels, des reels, des posts LinkedIn, des podcasts… et des burn-outs graphiques.
À la base, c’était simple.
On voulait juste accompagner les entrepreneurs, optimiser la fiscalité, structurer un peu de holding, envoyer trois bulletins de paie et fermer à 18h (ou 23h30, soyons réalistes).
Et puis, le monde a changé.
Le client a googlisé. Le client a scrollé.
Aujourd’hui, un expert-comptable qui ne fait pas de contenu, c’est comme un sushi sans riz : ça tient pas longtemps.
Tu veux recruter ? Poste.
Tu veux signer un client ? Story.
Tu veux expliquer la TVA intracom ? Vidéo.
Tu veux pleurer ? Check ton reach.
Mais pourquoi on se retrouve à faire ça ?
Parce qu’on a compris un truc : le contenu, c’est de la compta avec de la couleur.
- Un post LinkedIn, c’est un peu comme une liasse fiscale : faut pas se planter dans les chiffres, sinon ça part en contrôle (ou en bide).
- Un carrousel Insta, c’est un bilan synthétique : visuel, structuré, utile.
- Une vidéo YouTube ? C’est comme une AG : faut capter l’attention même si tout le monde veut partir.
Sauf qu’on n’est pas formés pour ça.
À aucun moment, dans notre cursus DSCG, on nous a dit :
Alors ici, vous insérez un hook émotionnel pour booster l’engagement, puis vous switchez en mode storytelling avant de balancer une punchline visuelle.
Résultat ?
On fait du contenu en mode tableau Excel.
Et pourtant… ça marche.
Parce qu’on a ce que les autres n’ont pas.
On a de la vraie valeur à partager. On ne vend pas du vent, on vend de la solidité.
Et ça, dans un monde saturé de gourous TikTok et de coachs qui te vendent une méthode pour devenir riche sans travailler… c’est rafraîchissant.
Alors oui, on crée. Mais pas pour rien.
On crée pour :
- Éduquer nos clients,
- Fidéliser notre audience,
- Montrer qu’on est là,
- Et accessoirement… s’amuser un peu.
Parce qu’après tout, être expert-comptable, c’est sérieux — mais pas chiant.
